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Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte
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Département de la Côte d'Or

Aignay   (21)

Hopital d'Haygney
Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Cantons: Beaune, Commune: Meursanges - 21


Domus Hospitalis Aignay
Domus Hospitalis Aignay


La maison de Haygney (2) appartenanz à ladite maison de Beaune.
Premèrement le gaynage de 2 charrues prisées 20 livres.
Item 80 et 16 soitures de pré, la soiture 8 s. valent 38 livres. 8 s.
Item en rantes de froment 12 bichets, le bichet 15 s. valent 9 livres.
Item en rantes d'avoine 80 bichets, le bichet 4 s. valent 16 livres.
Item que en tierce que en disme 30 bichets d'avoine, le bichet 4 s. valent 6 livres.
Item en tailles 30 livres.
Item en cens 60 s.
Item en rantes de molins 15 livres.
Item chascun an 30 gelines, la geline 4 d. valent 10.s.
Item la justice de Hayney ne vaut rien car les gens de ladite ville sunt sers.
2. Aignay, commune de Muresanges, Côte-d'Or.


Beaune   (21)

Commanderie de l'Hôpital de Beaune
Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Canton: Beaune — 21


Commanderie de l'Hôpital de Beaune
Commanderie de l'Hôpital de Beaune


Avant l'installation des Templiers à Beaune, leurs émules les Hospitaliers y avaient ouvert une maison, car nous avons trouvé une charte de 1141, par laquelle Hugues II, duc de Bourgogne, confirme la donation qui leur avait été faite antérieurement de la terre du Vernoy.

— En 1180, il fut fait un nouveau don aux Hospitaliers de Beaune d'une corvée de terre au lieu dit en:
« Beaumarchef »
—Puis Bertrand Prévost, de l'église d'Autun, leur fait donation d'un contrat de rentes en vin sur « Pommard. »
— En 1218, Alayde, duchesse de Bourgogne, ajoute à ces bienfaits une grande pièce de vignes sur le finage de Beaune.

Il paraît du reste que les Templiers et les Hospitaliers à Dijon vivaient en bonne intelligence, car nous n'avons pas trouvé aux archives un seul document montrant qu'il ail existé des discussions entre ces deux ordres rivaux.

Les Hospitaliers de Beaune occupèrent longtemps comme habitation des bâtiments situés au faubourg Saint-Jean, mais ils durent être démolis pour augmenter les défenses de la ville au temps des troubles de la Ligue, en 1594, et il n'en resta plus qu'une chapelle qui servait de lieu de sépulture aux chevaliers et à leurs commandeurs. Depuis lors la demeure de ces officiers de l'ordre de Malte fut transférée dans l'intérieur, rue des Tonneliers, où ils avaient une confortable résidence d'hiver, et pour l'été une agréable maison de campagne au château de Bretenay, peu loin de la ville.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Maison du Temple de Beaune


Maison du Temple de Beaune
Maison du Temple de Beaune


la Commanderie du Temple de Beaune a été créée en 1177 dans le faubourg Saint-Jacques, époque dont datent les vestiges de la chapelle encore visibles. Elle est aujourd'hui propriété privée et de nombreux appentis y sont adossés, modifiant son aspect général. La commanderie du Temple, grâce à des dons successifs, avait pris une importance en surface d'exploitation et en bâtiments construits entre le faubourg Saint-Jacques et la rivière Bouzaize pour y loger et y faire vivre les chevaliers et le nombreux personnel. C'est en ce lieu que le jeune Jacques de Molay (1243-1314) est intronisé chevalier en 1265 dans l'ordre du Temple. Il sera le dernier grand maître Templier et mourra brûlé vif. Sa perte signera l'effondrement de l'ordre. Par la malédiction qu'il aurait proféré sur le bûcher, Jacques de Molay demeure encore aujourd'hui un mythe. Pour dénicher la chapelle templière et lire la plaque qui y est apposée, il faut faire quelques mîtres dans le chemin gravillonné qui donne sur le faubourg Saint-Jacques.
Sources article: Le Bien Public

Beaune
Après venimes à Beaune (1) et gouverne li commanderres dudit lieu 12 maisons de l'Ospital et la maison du Temple de Beaune, desquex maisons la valeur s'ensuit.
Premèrement en ladite maison de l'Opital de Beaune le gaynage de 2 beufz en chétif lieu valent 50 s. tournois.
Item 400 ouvrées de vignes, l'ouvrée 4 s. valent 80 livres.
Item 14 soitures de pré, la soiture 8 s. valent 100 et 12 s.
Item en cens par an 22 libres digenois valent 17 livres. 12 s. tournois.
Item en loyer de maisons par an 12 livres.
Item en rantes et en tailles par an en la ville de Pernant (2) 39 livres.
Item la tierce partie du dime de Chalange (3) qui vaut par an 30 bichets, moitié froment moitié avoine, le bichet de froment prisié 15 s. vaut li fromenz 11 livres. 5 s.
Item le bichet d'avoine prisié 4 s. vaut l'avoine 60 s.
1. Beaune, Côte-d'Or. Voies romaines. Jacques de Molay, dernier grand maitre de l'ordre du Temple, avait prononcé ses vous, vers 1265, dans la chapelle du Temple de Beaune : « Jacobus de Molay, major magister ordinis milicie Templi... dixit per juramentum suum quod XLII anni sunt elapsi quod fuit receptus apud Belnam, Eduensis diocesis, per fratrem Imbertum de Parado militem... » Procès des Templiers, tome II, page 305.
2. Pernant, canton de Beaune, Côte-d'Or.
3. Chalanges, commune, de Beaune, Côte-d'Or.


Le Temple de Beaune
C'est la value et la prise de la maison jadis du Temple de Beaune et des apartenances d'icelle.
Premèrement ha en ladite maison le gaynage de 2 charrues prisées 20 livres.
Item 40 soitures de pré, la soiture 8 s. valent 16 livres.
Item 300 ouvrées de vingnes, l'ouvrée 4 s. valent 60 livres.
Item en rantes de blé par an, de froment 4 bichets, le bichet 15 s. valent 60 s.
Item à Vandenoisse (3) et à Beaune 16 bichets d'avoine, le bichet 4 s. valent 64 s.
Item en rantes d'argent tant à Beaune comme à Vendenesse 50 livres.
Item ou molin assis à Beaune par an 8 livres.
Item ou molin assis à Beaune par an 8 livres.
Item ou dime de vin à Pomart (4), tant en dime comme en autre chouse, 9 tonneaux de vin par an, le toneaul 4 livres. valent 36 livres.
Item à Brethenay (5) 5 bichets de froment de rante par an, le bichet 15 s. valent 75 s.
Item en avoine par an 30 bichets, le bichet 4 s. valent 6 livres.
Item en censis et en tailles 18 livres.
Et tout ce de Brethenay tient mestre Hugues de Beligney à sa vie.
Summe par tout 1,116 livres. 19 s. tournois.
3. Vandenesse, canton de Pouilly, Côte-d'Or.
4. Pommard, canton de Beaune.
5. Bretenay, commune de Beaune.
Le Procès des Templiers mentionne les frères P. de Bretenay (tome 1, page 103) et Symon de Bretenay (tome II, page 268), qui tiraient sans doute leur origine de cette maison.


Becoup   (21)

Seigneurie de l'Hôpital de Bécoup
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Bligny-sur-Ouche — 21


Seigneurie de Bécoup
Seigneurie de Bécoup


Les Hospitaliers en étaient seigneurs et ils avaient eu un hospice dans le dernier de ces lieux, ainsi qu'on le voit par un bail de 1461 de l'Hôpital de Bécoup.
Le commandeur de Beaune y jouissait d'une très-grande ferme.
Ancienne seigneurie qui se partageait entre le chapitre d'Autun et la commanderie des Hospitaliers de Beaune.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Bécoup
Hameau, commune d'Aubaine.
— Bescou, Bécon, 1290 (G 748, folio 5 v°, 6 v°)
— Bescoul, 1391 (B 11528)
— Bécoul, 1431 (B 11532)
— Bécoux, 1528 (B 521)
— Bécourt, 1625 (C 4794, folio 63 v°)
— Bécourt, 1680 (Archives communale)
— Bécoust, 1697 (B 10898)
— Bécoup, 1783 (Nouveaux états Généraux, folio 12 v°)
— Ancienne seigneurie, qui se partageait entre le chapitre d'Autun et la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Beaune.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Bécoup
La maison de Bescoul (1) apartenant à ladite maison de Beaune.
Premèrement le gaynage d'une charrue en chétif leu prisée 100 s.
Item en rante d'argent par an 40 s.
Item en rantes d'avoyne 34 bichets, le bichet 4 s. valent 5 livres. 16 s.
1. Bécoup, Becou, carte de Cassini


Champignolles   (21)

Commanderie de Champignolles


Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Nolay, commune: Thury — 21


Commanderie de Champignolles
Commanderie de Champignolles


Sur cette seigneurie de Champignolles, les Hospitaliers avaient établi un petit hospice qui se trouvait alors favorablement placé sur l'ancienne chaussée conduisant de Paris à Chalon, abandonnée seulement depuis un siècle et demi, laquelle coupait à angle droit la voie romaine venant d'Autun et allant à Besançon. Il est fait mention pour la première fois de cet établissement dans une charte de 1198, portant échange entre Renaud, Vierg d'Autun, et les frères hospitaliers de la maison de Champaignoules.

Puis, en 1224, ils obtinrent d'Arnulfe de Monestoi (Epinac) le droit de prendre du bois pour le chauffage de leur four banal dans sa forêt de Coeffant, hameau de la paroisse de Champignolles.

Enfin, en 1242, Hugues, chevalier seigneur de Jersainval (Jours-en Vaux), donne à ces religieux des droits d'usage dans les bois et de pâturage sur toutes les terres de sa seigneurie.

L'église de Champignolles, dont le choeur seul est certainement du moyen-âge, à en juger par l'architecture extérieure, contient des débris de tombes avec des inscriptions du XIVe siècle, attestant la présence des Hospitaliers dans ce lieu.

Une ancienne grange, voisine de l'église, qui servait peut-être d'hospice, s'appelait encore dans les titres du XVIIe siècle, Grange de l'Hôpilal. Au-dessous de ce vaste bâtiment, on a trouvé à plusieurs reprises des squelettes humains ayant à côté d'eux des bâtons ferrés, lesquels auraient appartenu à des pèlerins surpris par la mort en cet hospice.

Fond de la commanderie de Beaune H 1219: Champainoles, 1225.
Charmasse Cartulaire de l'Eglise d'Autun I-II, page 285: Hospitalarii de Champagnioles, 1289.
Charmasse Cartulaire de l'Eglise d'Autun, page 327, d'après une copie du XVe siècle: Ecclesia de Champignolis, 1290.
Fond de la commanderie de Beaune H 1219: Champaygnoles, 1293.
Charmasse, Cartulaire de l'Eglise d'Autun, III, page 306: Champaignoules, 1373.
Lognon Pouillés, I, page 82: Domus de Iherusalem de Champaignolis, XIVe siècle.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Champignolles-les-Hospitaliers


— Champainoles, 1225 (commanderie de Beaune, H 1219).
— Champignoles, Champeignoles, 1242 (commanderie de Beaune, vidim. 1291).
— Champaignoules, 1258 (Maizières, H 605).
— Champaignoles, 1282 (B 10482).
— Hospitalarii de Champagnioles, 1289 (Charmasse, Cartulaire église d'Autun, I-II, p. 285).
— Ecclesia de Campignolis, 1290 (Charmasse, Cartulaire évêcher d'Autun, page 327, d'après copie XVe siècle).
— Champaygnoles, 1293 (commanderie de Beaune, H 1219).
— Champaignoule, 1373 (Charmasse, Cartulaire église d'Autun, III, page 306).
— Champaingnoles, 1391 (B 11528).
— Domus de Iherusalem de Champaignolis, XIVe siècle (Longnon, Pouillés, I, p. 82).
— Domus Hospitalis de Champignolis, vers 1400 (Longnon, Pouillés, I, p. 100).
— Champinolles, 1449 (commanderie de Beaune, H 1226).
— Campaignoles, 1468 (bibliothèque de Troyes, ms. 466, f° 22 r°).
— Champignole, 1574 (C 5128 bis, f° 19 r°).
— Champignolles, 1657 (C 5208, f° 16 v°).
— Champinolle, 1662 (B 10791).
— Champignolle, 1679 (terrier de la commanderie de Beaune, II, f° 153 v°).
— Champignol, commanderie, XVIIIe siècle (Cassini).
En 1789 Champignolles dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de Beaune. Son église paroissiale, sous le vocable de Saint-Jean-l'Evangéliste, était du diocèse d'Autun, archiprêtré d'Arnay-le-Duc ; la présentation à la cure appartenait au titulaire de la commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem établie au même lieu.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Champignolle


Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Bligny-sur-Ouche - 21
La maison de Champaignoles (2) apartenant à ladite maison de Beaune.
Premèrement le gaignage d'une charrue prisée 10 livres.
Item 20 soitures de pré, la soiture 8 s. valent 8 livres.
Item en rantes d'argent et en cens par an 70 livres.
Item vault l'émolument de l'iglise par an 4 livres.
Item en rante de blé par an, froment 6 bichets, le bichet 15 s. valent 4 livres. 10 s.
Item en soigle 47 bichets, le bichet 8 sols valent 18 livres. 16 s.
Item en rante d'avoyne par an 100 et 10 bichets, le bichet 4 s. valent 22 livres.
Item en rantes de gelines 40 gelines, la geline 4 d. valent 13 s. 4 d.
Item justice ne vaut riens car ce sont gens serves.
Ladite maison ha bois par sa nécessité tant seulement.
2. Champignolle, sur la carte de cassini, elle est une commanderie.
Au point d'intersection des voies romaines d'Autun à Besançon et de Paris à Lyon par Arnay.
Ce lieu appartenait déjà aux Hospitaliers en 1198.


Crimolois   (21)

Domus Hospitalis de Crimolois
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Genlis, Commune: Neuilly-lès-Dijon — 21


Hôpital de Crimolois
Domus Hospitalis de Crimolois


Ce village voisin de Fauverney où, en 1168, les frères de l'hôpital de Saint-Jean avaient un manoir environné de fossés, lequel leur venait de la générosité d'Hugues de Magny.
Un peu plus tard son fils Aymond, en confirmant ce don en 1183, y ajouta celui des droits seigneuriaux et d'un fort beau domaine.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.
Crimolois, commune de Dijon-Est
— Cromolex, vers 1020 (Cartulaire de Saint-Etienne de Dijon, I, folio 23 vâº)
— Cremaliacum, vers 1100 (Chronicron de Béze, folio 35 vâº)
— Cremolex, 1168 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, H 1206)
— Crimoles, 1191 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, H 1205)
— Crimolai, 1199 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, H 1206)
— Crimoleis, 1208 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, H 1206)
— Crimoloix, 1208 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, autre charte)
— Crimoletum, Crymoletum, 1208 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, copie du XVe siècle)
— Crimolois, 1224 (Commanderie de La Madeleine de Dijon, copie du XVe siècle)
— Ancienne seigneurie de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, la Madeleine de Dijon.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


Dijon   (21)

Commanderie de la Madeleine de Dijon
Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Canton: Dijon — 21


Commanderie de Dijon
Commanderie de Dijon


L'établissement des frères hospitaliers de Saint-Jean à Dijon avait précédé celui de leurs antagonistes. Une charte de 1145 en fournit la preuve: suivant cet acte, l'un des vicomtes de Dijon, partant pour la Terre-Sainte, donna à l'abbaye de Saint-Etienne des terrains autour de la ville, contigus à la maison Dieu de Saint-Jean-de-Jérusalem qui alors occupait l'emplacement où, plus tard, on éleva le bastion de la porte Saint-Pierre.

En 1170, et en présence du duc Hugues III, deux Dijonnais, nommés Guibert et Martin, donnent aux frères hospitaliers de Saint-Jean des terres situées sous les murs de Dijon.

Dans la même année, le duc, en récompense des services que ces religieux lui avaient rendu en Terre-Sainte, leur concéda exemption de tous impôts et péages, et leur accorda le droit de pâturage pour leurs bestiaux dans tous ses bois et domaines.
En 1208, Humbert, de Dijon, gratifie les Hospitaliers d'une rente.

Enfin Hugues IV leur fit don, en 1252, de dix charges de sel par an à prendre sur ses puits à Muyre de Salins pour l'usage de leur hôpital de Dijon.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Histoire de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Dijon
L'Abbé, les Chanoines et le Sacristain de Saint Etienne, celui-ci comme Vicaire perpétuel de la Paroisse de Saint Médard voyant que depuis environ trois ans la Commanderie de la Madeleine, ayant été transférée du Faubourg de Saint Pierre de Dijon, dans l'enceinte de la Ville sur la Paroisse de Saint Médard, les Commandeur et Frères Hospitaliers de cette Commanderie s'attribuaient les oblations que l'on faisait dans leur nouvelle Eglise, y formèrent oppositions, soutenants que ces oblations leur appartenaient comme Curé du lieu ; cette contestation fut remise au Jugement de Louis de la Trimouille Prince de Talemont, Gouverneur de cette Province, assisté de Claude Patarin alors second Président, de Thomas Bovesseau et d'Edme Julien Conseillers en ce Parlement, d'Etienne Jacqueron Maître en la Chambre des Comptes de cette Ville, et des Avocats des Parties, rendit un Jugement le 19 Juillet 1157 par lequel il condamna les Commandeur et Religieux Hospitaliers de la Madeleine, de payer au Vicaire perpétuel de Saint Médard la Redevance annuelle et perpétuelle de six petits blancs, chaque blanc compté à raison de cinq deniers tournois, pour toutes les oblations qui se feraient à l'avenir en leur Eglise.
« Ce jugement fut ratifié dès le lendemain par toutes les parties, avec réserve aux Abbés, Chanoines et Sacristains de Saint Etienne, Vicaire perpétuel de Saint-Médar, de tous droits de dîmes, administration des Sacrements, et autres paroissiaux, même des Sépultures de tous ceux et celles qui y feraient inhumer, excepté le Commandeur et les Religieux, leurs donnés (ou Oblats) Servants, Servantes, et les Pauvres étrangers qui décèderaient dans leur Hospitalier. »

Il faut bien que la Commanderie des Religieux Hospitaliers de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem de Dijon soit fort ancienne, puisque nous voyons par nos titres, qu'elle était déjà bâtie dès le quatorzième siècle, et quoiqu'on n'en sache pas précisément le commencement, il y a bien de l'apparence qu'elle tire sa première origine de la donation que, Hugues III, du nom, Duc de Bourgogne, fit l'an 1170, aux Frères de l'Hôpital de Saint Jean de Jérusalem, du droit de pâturage pour leurs bestiaux en toutes ses Forêts et autres lieux de ses Domaines, avec exemption de toutes sortes de péages et droits de passages, pour toutes les denrées qu'ils pourraient vendre et acheter dans les Foires et marchés de ses Pays, en reconnaissance des services que ces Frères Hospitaliers lui avaient rendus lors de son premier voyage en la Terre Sainte. Quoiqu'il en soit, il y avait plus de deux cents ans que leur Commanderie et leur Eglise sous le nom de Sainte Madeleine étaient bâties au Faubourg de Dijon, du côté du midi de l'Eglise de Saint Pierre, lorsque cette Ville fut assiégée par les Suisses au mois de Septembre 1513 et que pour l'assurer contre de pareilles insultes des Ennemis de l'Etat, le Roi François Ier ordonna à Louis de la Trimouille Gouverneur de Bourgogne de faire fortifier cette Ville, et ce fut en exécution de ses Ordres que l'on fit démolir l'Eglise de la Madeleine et tous les bâtiments en dépendants pour faire un Boulevard en la place où ils étaient.

C'est ce qui obligea le Commandeur et les Frères Hospitaliers de venir s'établir dans la Ville au lieu où ils sont à présent, et où le Roi François Ier fit bâtir de ses deniers l'an 1516 l'Eglise qui y est.

Ce lieu appartenait originairement aux anciens Vicomtes de Dijon, et ils y avaient leur logement ; mais comme dans la fuite du temps, Guillaume de Pontarlier fils de Guillaume de Champlitte Seigneur de Pontarlier céda à Robert II, du nom, Duc de Bourgogne, l'an 1176, la Vicomté de Dijon et droits en dépendants pour la Seigneurie de Magny-sur-Tille, et à condition que la Maison, la Chapelle et tout le « Meix » de la Vicomté lui demeureraient en propre et à ses descendants ; ce lieu fut depuis appelé le Meix Magny, à cause qu'il était possédé par les Seigneurs de Magny descendus de Guillaume de Pontarlier. C'est pourquoi lorsqu'au mois de Novembre 1429, Guy et Jean de Pontarlier Seigneurs de Magny, vendirent à Jean Bonnot Maître des Comptes du Duc de Bourgogne à Dijon cette même Place avec ses dépendances, ils la nommèrent le Meix Magny ; ils la vendirent cinq cents vingt livres tournois, et obligèrent l'acquéreur de fonder une Messe à perpétuité, qui ferait célébrée tous les jours dans la Tour ou Chapelle dite de Saint Bénigne.

Le 28 Décembre de l'année suivante 1430, Jean Bonnot fit donation de cette place et de ses dépendances aux Maître et Frères Hospitaliers de la Madeleine, alors établis au Faubourg de Saint Pierre de Dijon, à condition seulement de faire célébrer cette Messe quotidienne et perpétuelle dans la Tour ou Chapelle de Saint Bénigne.

Le Contrat de vente du Meix-Magny, faite à Jean Bonnot par Gui et Jean de Pontarlier porte, que ce Meix consistait en Maisons, Jardins, Cloison, et une Tour où Saint Bénigne fut mis en Chartre, et reçut son Martyre, le tout contigu aux murs, et étant enclavé dans les murs devant le Chastel de Dijon, tenant d'une part par la Tour de la Chapelle Saint Bénigne au Meix du Temple de Dijon ; d'autre part à la rue par laquelle on va à une poterne, et à la rue des Frères Mineurs, aboutissant par devant sur la rue par laquelle on va à la poterne du Bourg, autrement la portelle de Saint Etienne. Ce qui fait voir que la Tradition a toujours été que la Tour qui servait de Chapelle aux anciens Vicomtes dans le « Meix Magny », et qui reste encore aujourd'hui toute entière derrière la Commanderie de la Madeleine, est le lieu où Saint Bénigne a été emprisonné, et où il a perdu la vie pour Jésus-Christ, suivant qu'il est rapporté dans les Actes du Martyre de ce Saint. Lieu par conséquent qui pour avoir été consacré par le sang de ce glorieux Martyr Apôtre de Dijon, ne peut y être en assez grande vénération, comme l'on ne peut aussi assez louer la piété de Guy et Jean de Pontarlier, d'avoir obligé Jean Bonnot acquéreur de leur Maison et de cette Chapelle, d'y fonder à perpétuité une Messe quotidienne ; et la fidélité de Jean Bonnot, en ce que par le Contrat de l'an 1430, il a expressément obligé les Maitre et Frères de l'Hôpital de Saint Jean de Jérusalem, de célébrer cette Messe dans la même Chapelle qui serait nommée la Chapelle de la Chartre Saint Bénigne.

On voit encore par le même premier Contrat de vente, qu'outre la Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, il y en avait une autre à Dijon qui appartenait à l'Ordre des Chevaliers du Temple, et qu'elle était située hors et prés les murs de l'ancien Dijon, au midi de la Tour ou Chapelle de Saint Bénigne, dont on vient de parler; ce que l'on voit encore mieux par plusieurs actes et traités passés dès le treizième siècle, entre les Abbés de Saint Etienne et les Commandeurs du Temple de Dijon. On voit aussi par d'autres Actes de cette Abbaye qu'il y a eu autrefois une autre Commanderie des Chevaliers du Temple, en la Paroisse de Fauverney à deux lieues de Dijon. Ces deux Commanderies du Temple ont été supprimées ensuite de l'extinction de l'Ordre des Templiers par le Concile General de Vienne, tenu l'an 1311, en sorte néanmoins que les biens appartenant à la Commanderie du Temple de Dijon, ont été unis au grand Prieuré de Champagne des Hospitaliers de Saint Jean, et ceux de la Commanderie du Temple de Fauverney à la Commanderie de la Madeleine de Dijon, laquelle pour cette raison a été souvent appelée la Commanderie du petit Temple de Dijon.
Sources: Claude Fyot de la Marche, Ressayre, Couvent des Grands Augustins. Histoire de l'Eglise abbatiale et collégiale de Saint Etienne de Dijon. Avec les preuves et le pouillé des bénéfices dépendants de cette abbaye (Livre numérique Google)


Echarnant   (21)

Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Bligny-sur-Ouche, commune: Montceau-et-écharnant — 21


Domus Hospitalis d'Echarnant
Domus Hospitalis d'Echarnant


Ce petit établissement d'Echarnant situé sur le grand plateau jurassique d'Auvenet, et sur les marges de la voie romaine d'Autun à Besançon, dont on voit encore les traces, fut édifié par les Hospitaliers, après que Bernard, seigneur de la terre voisine de Mavilly, leur eut donné, en 1204, la seigneurie d'Echarnant, avec un petit manoir et des terres, le tout pour aider à recueillir les pèlerins.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Echarnant


Hameau, commune de Montceau-d'Echarnant
— Capella de Escharnant, 1187 (G 2735)
— Charnant, 1254 (Charmasse, Cartulaire de l'église d'Autun, I-II, 183)
— Excharnant, 1264 (Titres de la commanderie de Beaune, H 1220)
— Escharnan, 1391 (B 11528)
— Eschernan, 1574 (C 5128bis, folio 20 vº)
— Echarnant, XVIII siècle, Cartes de Cassini.
— La seigneurie appartenait jadis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de la Commanderie de Beaune.
— En 1789, Echarnant était une desserte de l'Ordre de Malte (Courtépée), au diocèse d'Autun, archiprêtré de Beaune, avec une église sous le vocable de Saint-Jean Babtiste, aujourd'hui chapelle, tandis que Montceau (aujourd'hui, chef-lieu-de la commune) était de l'archiprêtré d'Arnay.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.
Il y a une erreur sur les cartes topographiques Ign, il y est mentionné chapelle des Templiers. Il n'y a jamais eu à ma connaissance de Templiers à Echarnant.

Écharnant


La maison d'Éschernant (2) appartenanz à ladite maison de Beaune.
Premièrement le gaygnage de 2 charrues assis en montaingne 12 livres.
Item 15 soitures de pré, la soiture 5 s. valent 75 s.
Item en tailles et en rantes d'argent 40 livres.
Item en rantes de froment 8 bichets, le bichet 15 s. valent 6 livres.
Item en rantes d'avoyne 50 bichets, le bichet 4 s. valent 10 livres.
Item en tierces 10 bichets d'avoine, le bichet 4 s. valent 40 s.
Item 40 ouvrées de vingnes, l'ouvrée 3 s. valent 6 livres.
Item l'iglise vaut par an 4 livres.
Item hay ladite maison par an chauffaige, bois.
Item li justice ne vaut riens car se sont gens de servitute.
2. Écharnant, canton de Bligny-sur-Ouche, Côte-d'Or.
Sur la voie romaine d'Autun à Besançon.
Ce lieu fut donné aux Hospitaliers, en 1214, par Bernard, seigneur de Mavilly, pour les aider à recevoir les pèlerins. Archives de la Côte-d'Or.


Genlis   (21)

Domus Hospitalis Genlis
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Genlis — 21


Domus Hospitalis Genlis
Domus Hospitalis Genlis


Les Hospitaliers jouissaient de droits d'usage dans les bois de Genlis et de Tart, par concession du duc Hugues III à eux accordée pendant qu'il était au siège de Ptolémaïs, en 1191.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.


Maison-Neuve (Côte-d'Or)   (21)

Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Commune: Bligny-sur-Ouche - 21


Domus Hospitalis Maison-Neuve
Domus Hospitalis Maison-Neuve


La Maisonneuve (1) appartenanz à ladite maison de Beaune.
Premèrement le gaynage de 2 charrues prisées 20 livres.
Item 40 soitures de pré, la soiture 5 s. valent 10 livres.
Item en rantes d'argent par an 50 livres.
Item en rantes de froment par an 15 bichets, le bichet 15 s. valent 11 livres. 5.
Item en rantes d'avoyne par an 45 bichets, le bichet 4 s. valent 9 livres.
Item 20 gellines chascun an de rante, la gelline 4 d. valent 6 s. 8 d.
Item ha ladite maison bois par son chaufage tant seulement.
Item justice ne vaut rien car ce sont gens serves.
1. La Maison-Neuve, Ne figure pas sur les cartes modernes, visible sur Cassini


Normier   (21)

Commanderie de Normier
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Montbard, Canton: Précy-sous-Thil, Commune: Clamerey - 21


Commanderie de Normier
Localisation: Commanderie de Normier


La seigneurie de Normier-en-Auxois appartenait dès le XIIe siècle aux Hospitaliers, qui y avaient établi le siège d'une petite commanderie réunie ensuite à celle de Pontaubert.

Une belle ferme, dite la métairie Les ChaumesDomus Hospitalis Les ChaumesDomus Hospitalis Les Chaumes, formait une partie de sa dotation, avec des droits de dîmes sur la paroisse voisine de Noidans et des rentes sur Velogny.
La seigneurie de Bornoux, près Dun, les places et un domaine appelé le Petit-Buisson, sur la paroisse de Saint-Germain-en-Morvand (Nièvre), augmentaient encore les revenus de la commanderie de Pontaubert.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.


Nuits-Saint-Georges   (21)

Commanderie de Nuits
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Nuits-Saint-Georges — 21


Commanderie de Nuits
Commanderie de Nuits


Nuits-Saint-Georges ancien nom de Nuits-sous-Beaune changement en 1892.
Fond du Temple de Dijon H 1169: Nuitz vers 1174.

On voyait autrefois en cette ville la chapelle des Croisés qui avait été fondée, au XIIe siècle, par Guillaume de Vergy en faveur des pèlerins de la Terre-Sainte. Il n'en reste plus, assure l'historien de Nuits, M. Vienne, que quelques vestiges dans un jardin avec une inscription gravée sur une pierre qui montre que cette chapelle, tombée en ruines, avait été rebâtie en 1430 par la libéralité pieuse d'une dame de Dijon, née à Nuits, qui y avait ajouté un logement pour le chapelain et des fonds pour son entretien. Enfin soit du produit de cette dernière donation, soit des générosités primitives des sires de Vergy, il y eut suffisamment pour composer un domaine dont jouissait le commandeur de Dijon.

A ces avantages il faut aussi ajouter les possessions suivantes dont, pour abréger, nous ne parlerons que sommairement:
Un beau domaine sur Dijon, appelé la rente de Cromoix.
Le moulin de RocheDomus Hospitalis RocheDomus Hospitalis Roche (commune: Chaume-et-Courchamp 21)
Des propriétés détachées à VarangesDomus Hospitalis VarangesDomus Hospitalis Varanges
« Varanges commune de Genlis: Verronges, 1191 (Fond de La Madeleine de Dijon H 1205) »
RouvresDomus Hospitalis RouvresDomus Hospitalis Rouvres, « Rouvres-en-Plaine: Rouvre commune de Genlis ».
MarlienDomus Hospitalis MarlienDomus Hospitalis Marlien, « Marliens commune de Genlis — Fond de Tart-le-Haut H 1050: Mallyns 1225. Marliens était une succursalle de Tart-le-Haut ».
Des vignes et des terres à Saint-JulienDomus Hospitalis Saint-JulienDomus Hospitalis Saint-Julien (ancienne possession des Templiers d'Epailly).
Des petits domaines à OrgeuxDomus Hospitalis OrgeuxDomus Hospitalis Orgeux (possessions des Templiers de Bures).
Et à RompreyDomus Hospitalis RompreyDomus Hospitalis Romprey (possessions des Templiers de Bures).
De fortes redevances à Mirebeau, à Genlis, à Tart-le-Haut, à Tarsul et à Gémeaux.
Des droits de dîmes sur Pluvet.
Et enfin un droit de péage à Dijon qui, en 1783, rendait 300 livres au commandeur.

Norges Possession des Hospitaliers de Saint-Antoine de Viennois.
Nouvelle dotation, provenant de la commanderie de Saint-Antoine de Norges.

Mais ce qui dut enrichir encore ce bénéfice de l'ordre de Malte à Dijon, dont les revenus étaient déjà fort élevés (20,571 livres), ce fut l'adjonction qu'il reçut, en 1777, des biens et droits de la commanderie de Norges, dépendante de l'ancien Ordre des Hospitalier de Saint-Antoine de Viennois qui, par traité avec celui de Malte, avait cédé à ce dernier, sous certaines conditions qui ne nous sont pas connues, tout ce qu'il possédait en France.

Pensant qu'il ne sera pas sans intérêt, à raison de l'analogie, de rappeler en deux mots ce que fut cette oeuvre de charité, nous allons citer ce que nous avons relevé à son sujet aux archives de Bourgogne.

L'ordre ou association religieuse de Saint-Antoine de Viennois avait eu pour but spécial, au XIIIe siècle, de recueillir et de soigner les malades attaqués d'une sorte de peste, comme érésipèle ou charbon qu'on nommait pu sacré, feu infernal, feu Saint-Antoine, et qui faisait mourir plus ou moins promptement, en gangrenant la peau et les chairs jusqu'aux os, les malheureux qui en étaient atteints et qu'on n'osait pas plus aborder que s'ils eussent été lépreux. On invoqua saint Antoine de Vienne contre cette contagion. On fonda des hôpitaux particuliers pour recevoir cette espèce de malades que l'on confia aux soins d'hommes courageux et dévoués qui s'associèrent religieusement et formèrent l'ordre de Saint-Antoine. La Bourgogne, nous le croyons, n'eut que trois de ces établissements. L'un, qui va nous occuper, à Norges près Dijon, le second à Châlons-sur-Saône, et un troisième à Charny en Auxois, mais qui depuis longtemps avait été réuni au précédent.

La maison hospitalière de Norges, érigée en commanderie, avait été dotée en 1200, par Gérard de Norges, damoiseau, qui donna en perpétuelle aumône à Dieu et aux frères et pauvres de cet hôpital, tout ce qu'il possédait en la ville de Norges, et il investit ces religieux de ces biens par les mains de frère Estienne, maître et précepteur de cette maison, en présence de Guillaume de Vergy, seigneur de Mirebel et sénéchal de Bourgogne.

En 1237, Jean, seigneur de Brasson, donna des bâtiments pour l'utilité de cet hôpital, et, plus tard, en 1250, Hierosme de Changey augmenta sa dotation de tout ce qu'il possédait sur Norges et lieux voisins.

Longtemps cette maison remplit l'utile mission à laquelle un sentiment d'humanité l'avait destinée. Mais le mal saint Antoine ayant cessé de fournir des malades et la passion des pèlerinages étant tout-à-fait calmée, on diminua nécessairement le personnel de cet établissement qui finit par ne plus être occupé que par un commandeur. L'inutilité de ces sortes de sinécures fut ce qui détermina sans doute le gouvernement, d'accord avec le Saint-Siège, à intervenir pour opérer, en 1777, la fusion de l'institution de saint Antoine dans l'ordre de Malte, qui par ses caravanes en mer contre les barbaresques, conservait encore le motif d'être.

Cette commanderie de l'ordre de saint Antoine, possédait avec la seigneurie de Norges, 600 journaux de terres arables, 34 soitures de près, 203 arpents de bois, un moulin et des fentes et cens portant lods sur Ogny, Bretigny, Ahuy, Pouilly et Flacey.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Nuits-Saint-Georges, chef-lieu de commune.
— Nuis, 1006-1020 (D. Plancher, I, page 26)
— Nuy, 1144 (G 3002)
— Nui, 1173 (Saint-Vivant, H 697)
Nuiz, v. 1174 (Temple de Dijon, H 1169)
— Nuic, 1216 (Cîteaux, H 441)
— Nuith, 1228 (Cîteaux, H 478)
— Nuit, 1228 (La Bussière, H 531)
— Nuyz, 1234 (Lieu-Dieu, H 1064)
— Nuciacum, 1236, (G 3002)
— Nus, 1252 (Lieu-Dieu, H 1061)
— Arveius de Nuys, 1253 (Charmasse, cartulaire de l'église d'Autun, I-II, page 177)
— Nuid, 1256 (Garnier, Ch. de com., I page 315)
— Nuy Amont, Nuy Aval, 1268 (Ch. de com., I page 317)
— Nuits, 1296 (Ch. de com., I page 317)
— Nuiz Aumont, Nuiz Avaul, vers 1300 (B 400, folio 51 rº)
— Nuis, 1372 (B 10521)
— Nuiz, bonne ville ferme; Nuiz Amont, Nuiz ou Fort, 1379 (B 11527)
— Nuix, 1393 (B Prost, inventaire, page 456 note)
— Nutriacum, XIVe siècle (Longnon, Pouillés, I 109)
— Nuids, 1623 (B 10722)
— Nuictz, 1635 (B 10732)
— Nuitz, 1658 (G 2362)
— Nuits-Saint-Beaune, 1896 (Jouanne)
— Nuits-Saint-Georges, XIXe siècle (Etat-Major)
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


Sacquenay   (21)

Hôpital de Sacquenay
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Dijon, Canton: Selongey — 21


Hôpital de Sacquenay
Localisation: Hôpital de Sacquenay


Vers l'an 1100, le chevalier Odo, de Villa, quœ Icius vocatar (Is-sur-Tille), sentant approcher le terme de sa vie, donna aux religieux de Bèze un meix au lieu de Sacquenay, avec ses dépendances de condition libre, réservé les droits de glandées de tierces et franchises sur tout le territoire du lieu (1).
1. Unum mansum, in villa quœ dicitur Secuniacus cum appenditiis etc.

Ce meix avait l'étendue de terre suffisante pour occuper au labourage deux bœufs pendant l'année (2).
2. Ducange, meix au mot mansus, mense.

Le chevalier Galtérius de Chortosan (Cortesou), peu de temps avant sa mort, donna aux religieux de Bèze, en aumône, un meix franc au lieu de Sacquenay avec les terre, bois et toutes, ses dépendances, et Galterius son neveu, donna aussi aux mêmes religieux ses terres et bois, avec une femme esclave nommée Doda.

Au nombre des seigneurs qui furent tenions, en 1144, du don fait par Jean de Courchamp aux religieux de la Milice du Temple, de tout ce qu'il avait aux confins du moulin de Tégérii (moulin de la Roche sur le finage de Percei), on y trouve Tégéric de Sacquenay, Milon de Sacquenay, Théodoric et Ponce de Fontaines. (Inventaire de la Romagne).

Gauthier de Bourgogne, sixième et dernier fils d'Hugues II, duc de Bourgogne, occupant le siège épiscopal de Langres, vers l'an 1179, attesta que Milon du Fossé avait donné en aumône, à la maison des frères de l'hôpital de Sacquenay (1), tout ce qu'il possédait en franc-alleu et en fief au territoire de ce lieu, soit en terres, prés, bois, même le pré de Gui; et que ce don avait été confirmé par Hersenne, son épouse ; Jacob, Werric, Widon, ses fils, et Hermengarde, sa fille ; Avin et Robert, frères de Milon, donateur, et en présence d'Odo, prêtre de Sacquenay, et de plusieurs autres.
1. Apud villam quœ dicitur Sacuniacum seu in finibus ejusdem viilœ (Titre de l'hôpital de Sacquenay).

On croit que cet hôpital a été fondé par les Romains, mais on ignore l'époque où il est passé dans les mains des Templiers et des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Manassès, évêque de Langres, déclare qu'Odo li François, Renaud, son frère, et Julienne, leur sœur, ont donné en aumône, à l'hôpital de Sacquenay, tout ce qu'ils possédaient dans le territoire du lieu, à quelque titre que ce fut (2). Frère Reron de Sacquenay fut témoin de cette donation.
2. Quidquid habebant in omnibus commodis in finagio de Secune (Charte de l'hôpital de Sacquenay).

Orner Doyen, de Sacquenay, notaire, reçoit en 1226 l'acte de donation que fait le chevalier Hamo Coluns (3), et Odon, son fils, aux frères de la Milice du Temple d'Autrei, des dîmes qu'ils avaient en ce lieu.
3. De Colonge. Ancienne abbaye des Bernardines, située proche Renéves, partie sur la Bourgogne, et partie sur le comté de Bourgogne.

En 1228, le même Orner reçoit l'acte du don fait aux mêmes frères du Temple par Hamo de Coluns, damoiseau de Renèves, du consentement de Clémence, son épouse, et d'Hugues, son fils, de tous leurs droits sut les dîmes d'Autrei, soit sur les vignes ou terres cultivées. (inventaire de la Romagne).

Huo, seigneur de Beaumont, en 1229, permet à Pierre de Sacquenay (de Sacuneio), et à Harumboe, son épouse, de vendre, aux frères du Temple d'Autrei, une vigne située à Autrei, mouvant du fief dudit seigneur, pour le prix de vingt livres estevenans et deux vaches. Ce qui fut ratifié par Laurent, et Hugues, leurs enfants, et de Sybille et Marie, leurs épouses. (Inventaire de la Romagne).

Noble femme Aalix d'Ortes, et Girard, son fils (de Hortes), en 1231, reconnurent tenir en fief des frères de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem de Sacquenay, les terres et bois qu'ils possédaient dans ce territoire, déclarant en devoir faire l'hommage à cet Hôpital. Ce fief étant engagé sur le chevalier Milon de Sacquenay envers les dits frères, ladite Aalix et son fils se désistèrent de ces terres et bois en faveur de l'Hôpital, et les frères promirent payer audit Girard et aux siens, dans la grange de Sacquenay (in grangia de Sacuneyo), tous les ans à la Saint-Remi, un cens de trois cartes de blé, froment et avoine, par moitié, de qui fut confirmé par Guillaume, père de ladite Aalix. (Archives de l'Hôpital de Sacquenay).

Les frères de l'Hôpital de Sacquenay (de Sacuneio), et leurs hommes de la même ville, ont des débats avec le chevalier Huon dit la Boiche ; par accord fait en 1256, ce chevalier quitte les frères et leurs hommes de tout ce qu'ils lui doivent, pour une émine de froment. En tête de ce titre latin, on lit ces mots: Titres de l'Hôpital de Saconai. (Inventaire des titres de la Magdelaine de Dijon).

Le seigneur Huo dit Boiche, chevalier, l'an 1239, en présence de Robert, évêque de Langres, et de Willerme de Vergi, sénéchal de Bourgogne, déclara tenir en fief des frères de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem tout ce qu'il possédait dans le lieu et territoire de Sacquenay (de Sacane) avec les dépendances, excepté le quart des dîmes qu'il tient de l'évêque de Langres.
La même année, le même chevalier Huo, avec Reine, son épouse, et Luquet, son fils, pour leur urgente nécessité reçurent des frères de l'Hôpital de Sacquenay trente francs, monnaie de Saint-Etienne, qu'ils hypothéquèrent sur leur fief de Sacquenay, et en laissèrent la jouissance aux frères jusqu'à ce qu'ils eussent remboursé. (Cartulaire de la Magdelaine de Dijon).

La dame Sybille, veuve du seigneur Milon de Sacquenay, chevalier, en 1247, du consentement de Guillaume, Legarde Poncotte et Mariotte, ses enfants, donne en aumône, aux frères chevaliers du Temple de la Romagne, leurs biens situés à Montigni. (Chartrier de la Romagne).

Luquet, fils du seigneur Huon dit la Boiche, chevalier, en 1265, donne en aumône, aux frères de l'hôpital de Sacquenay, le fief que possédait son père et sa mère dans le lieu et territoire de Sacquenay, soit en terres, prés, bois, eaux, cours d'eau, maisons, cens, coutumes, revenue rentes, en quoi le tout puisse consister. (Chartrier de l'Hôpital de Sacquenay)

Barthélemy de Cusey, chevalier, voulant retirer, par droit de retrait lignage, des mains des frères de l'Hôpital de Sacquenay, les biens et fiefs que leur avait concédés Luquet, son neveu, fils de Huon dit la Boiche, chevalier, par accord fait en l'an 1271, se départ de sa prétention, et donne le tout en aumône aux frères dudit Hôpital. (Chartrier de l'Hôpital de Sacquenay).

En 1298, vivait Hugon de Sacquenay, clerc et Marguerite, sa femme. (Inventaire de La Romagne).

Noble homme Valterus, chevalier, seigneur de Roset, ayant droit de prendre annuellement, sur les revenus de l'Hôpital de Sacquenay, neuf émines de blé à la mesure du lieu, donne en aumône, en 1305, cette redevance aux frères de cet Hôpital, religieux de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, aux conditions qu'ils feront faire son anniversaire perpétuellement en leur maison de Dijon, à laquelle la maison de l'hôpital de Sacquenay est réunie, et que les prières de cet anniversaire seront pour lui, ses parents et aïeux. (Chartrier de la Magdelaine d Dijon).

En 1317, Jeannette, veuve de Jean dit, Granet de Sacquenay, Humblet et Odo, ses enfants, vendent à Marguerite et Poncette, filles de défunt Barthélemi de Cusey, chevalier, sœur de la sainte maison de l'hôpital de Saint Jean-de-Jérusalem de Sacquenay, leur portion d'une forêt nommée Commune, située au territoire de Sacquenay, joignant le bois de la Grange dite Lamousse, qui avait appartenu aux Templiers. (Chartrier de l'Hôpital de Sacquenay).
Cette charte démontre que dans l'hôpital de Sacquenay, il y avait des frères et des sœurs pour servir les malades.

Donation faite, en 1348, par Marguerite de Cusey, femme pieuse et sœur de la maison de Saint-Jean-de-Jérusalem de Sacquenay, par le motif que Poncette, sa sœur a été reçue religieuse dudit hôpital, qu'elle y est décédée, qu'elle-même y demeure depuis quatre-vingts ans, qu'elle veut reconnaître les bienfaits qu'elle a reçus de cette maison: c'est pourquoi elle donne en aumône, aux frères de cet hôpital et à leurs successeurs, tous les meubles et immeubles qu'elle possède dans le lieu et territoire de Sacquenay (1), soit en meix, maisons, terres, prés, vignes, dîmes, censives et rentes, s'en réservant l'usufruit pendant sa vie. Cet acte fut reçu par Garnier de Lixei, prêtre, tabellion de Langres, en présence de Joseph Perrenet de Sacquenay, de Michelet, fils de Nicolas Maire, de Jean Joly, et Jean Maire de l'hôpital de Sacquenay.
1. In villa et finagio de Sacuneyo, tam in domibus, mansis, terris, pratis, vineis, decimis, censivis, redditibus (Charte de l'hôpital de Sacquenay).

Charles de Poitiers, évêque de Langres, contesta, en 1427, au commandeur de la Magdelaine de Dijon la justice sur les biens de l'Hôpital de Sacquenay ; il prétendit qu'à cause de son évêché, il avait la haute, moyenne et basse justice dans toute la ville et territoire de Sacquenay, sur les hommes, meix, maisons et héritages, même sur ceux du commandeur, qui soutenait le contraire, et prétendait avoir toute, justice, du moins la moyenne et basse sur ces hommes, leurs meix et héritages situés au territoire de Sacquenay. Ce débat, porté au parlement de Paris, il y eut accord, et l'arrêt déclara que le procès serait regardé comme non avenu, sans préjudicier aux droits des parties, ni en acquérir de nouveaux de part et d'autre. (Titres de l'Hôpital de Sacquenay)

En 1442, hôtel de Jean de Sacquenay était dans la rue de la Maladière. Il appartint, en 1494, Etienne de Sacquenay, écuyer. (Archives de l'hôpital de Sacquenay).

Les Croisades avaient fait passer en Europe l'horrible Maladie de la lèpre ; elle était devenue si commune en France, et en particulier en Bourgogne et en Champagne, que les Villes, les bourgs et les villages avaient été forcés de construire des léproseries sur leur territoire.
Le Commandeur de la Magdelaine de Dijon, en 1527, donna à titre de bail à rente, pour trois vies, à Jean Regnaut de Sacquenay, une pièce de terre appelée la Maladière. (Terrier de Sacquenay).
Cet acte annonce que la Maladière était réunie à l'hôpital de Sacquenay.

Le commandeur de la Magdelaine de Dijon, en 1531, achète de Richard Batberot un droit de passage par la porte au-dessus du clos, au bas de la maison de l'hôpital de Sacquenay, pour le prix de vingt sous. (Inventaire de Sacquenay).

Le roi Charles IX, en 1560, par un édit, ordonna à ses baillis de mettre sous sa main toutes les Maisons-Dieu, Hôpitaux, Maladières, Léproseries et Maisons pitoyables du royaume. L'hôpital de Sacquenay fut saisi en vertu de cet édit. Le commandeur de la Magdelaine de Dijon, à la Commanderie de laquelle était réuni cet hôpital, prétendait que l'établissement de Sacquenay appartenait à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, qu'il n'était point compris dans les lettres de confiscation, et prouva par témoins que cet hôpital devait être excepté.

Pierre Bertiot de Sacquenay déposa qu'en ce lieu il y avait une chapelle vulgairement appelée l'Hôpital de Sacquenay, dépendant de la Commanderie de la Magdelaine de Dijon, qu'elle consistait en maisons, granges, prés, terres et censives ; mais que dans cet hôpital, « on n'a vu oncques faire œuvre d'hospitalité comme y recevoir pauvres, y faire aulmone, de sorte que cet hôpital en retient seulement le nom. »
Guillemot Michel de Sacquenay déposa aussi qu'il y a dans ce lieu une chapelle vulgairement appelée l'Hôpital, réunie à la Magdelaine de Dijon ; qu'il en dépend des maisons ; granges, accins (clos, enclos, accin), terres, prés et censives ; « qu'il n'a vu, oncques audit hôpital faire aulmone ou y recevoir malades, qui fait dire à celui qui dépose, que cet hôpital est de nom seulement. »

Messire Guillaume Désormes, prêtre-chapelain d'Occei, déposa que son oncle, messire Jacquès Désormes, curé d'Occei, a été fermier de la chapelle de l'hôpital de Sacquenay; que dans cet hôpital, il n'a vu faire aucune aumône, recevoir pauvres et autres offices d'hospitalité; que depuis deux ans, il a desservi ladite chapelle, et y a dit une messe chaque semaine.

Messire Vital Désormes, prêtre, curé d'Occei, déposa qu'il avait vu son oncle, messire Jacques Désormes, curé d'Occei, être fermier de la chapelle vulgairement appelée la Chapelle de l'Hôpital de Sacquenay, pour la Commanderie de la Magdelaine de Dijon, et ne vit oncques recepvoir ou héberger audit hôpital aulcun pauvre ou malade, ni faire aulmones.

Le roi, sur ces informations par ses lettres patentes, données à Orléans en janvier 1560, ordonna la mainlevée du séquestre, mis sur les revenus de l'hôpital de Sacquenay, en faveur du commandeur de la Magdelaine de Dijon. (Titres de l'hôpital de Sacquenay).

Ces lettres patentes furent surprises au roi Charles IX ; le commandeur n'ignorait pas que cet hôpital avait été desservi par des frères et des religieuses: il possédait ; les titres de cet établissement ; puisqu'on les retrouver aujourd'hui dans les papiers de cette Commanderie ; les témoins qu'il produisit étaient à sa dévotion.

En 1590, les bâtiments de l'hôpital de Sacquenay étaient encore en bon état. Le commandeur, dans un bail, charge le fermier de les entretenir, et se réserve son habitation dans la maison. (Archives de la Magdelaine de Dijon).

Le grand-prieur de Champagne échangea, en 1608, avec le commandeur du petit Temple de Dijon, le membre de Curtil, contre l'hôpital de Sacquenay ; mais cet acte ne fut point ratifié par le grand-maitre de l'Ordre de Malte.
Pierre de Sacquenay, écuyer, déposa, en 1608, que l'hôpital du lieu était une dépendance du petit Temple de Dijon.

Frère Pierne Moillet, religieux de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur de la Magdelaine de Dijon et de l'hôpital de Sacquenay, déclare, à la chambre de la Charité Chrétienne, que, quoique l'hôpital de Sacquenay soit ainsi qualifié, il ne doit point être compris au nombre des Hôpitaux, Maladreries, Hôtel-Dieu et Léproseries de la France ; que cet hôpital est à la disposition du grand-maître de l'Ordre, et séparé des hôpitaux du royaume, régi par des économes et administrateurs ; que s'est injustement qu'en vertu de l'édit de 1606, on le veut, en sa qualité de commandeur de l'hôpital de Sacquenay, contraindre à se charger de l'entretien et nourriture de soldats estropiés. Sur ces défenses, la chambre de la Charité Chrétienne, séante à Paris, à Sainte-Croix de la Bretonnerie, par des lettres du 3 octobre 1609, lève la saisie faite sur les revenus de l'hôpital de Sacquenay, parce que les soldats estropiés n'ont rien à prétendre sur, les biens de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. (Archives de la Magdelaine de Dijon).

Des baux de cet hôpital, de 1628 et 1632, chargent le fermier de faire desservir la chapelle de cet hôpital. (Archives de la Magdelaine de Dijon).

Un procès-verbal de reconnaissance des biens de cet hôpital, dressé en 1645, porte qu'au milieu de la grande rue de Sacquenay, au lieu où soulvit être l'hôpital, y il a plusieurs années, il y a une grande place inculte, qui jadis était fermée de murailles avoisinant le chemin qui conduit à l'église ; d'autre côté, à l'égal de ladite place, est une terre de la Commanderie, du côté de bise, qui contient en longueur cent douze pas, de deux pieds et demi chacun, ce qui révient à deux cent quatre-vingts pieds de long, et de largeur, par le milieu, cinquante-cinq pas, valant cent quarante-huit pieds ; que, dans cet espace, il n'y a aucun bâtiment ni fermeture ; ains (mais) seulement quelques ruines de la fermeture et de quelques constructions qui étaient au milieu de la place, où il n'y a à présent que des ruines qui paraissent, et une muraille d'environ huit à dis pied de haut d'un côté et abattue de tous les autres. La clôture de cette place est entièrement ruinée; il n'en paraît plus rien, sinon une porte du côté du midi, totalement ruinée, et dont les vestiges paraissent encore. Le même procès-verbal porte aussi que les villages des environs sont ruinés ; qu'il ne demeure personne à Percei-le-Grand, fort peu d'hommes à Sacquenay, Montermentier et Courchamp. (Archives de la Magdelaine de Dijon).

On doit faire remarquer que ces dévastations ont été la suite des guerres de 1636, faites par les impériaux (1).
1. Il faut, sur les désastres des pays aux environs de la Romagne, consulter les registres de l'élection de Langres, du 25 mai 1640, depuis 1635 à 1639.

Dans les reconnaissances générales des habitants de Sacquenay, portées au terrier de 1654, ils ont dit unanimement que l'enclos de l'hôpital était autrefois le lieu où était bâtie une chapelle, ruinée longtemps avant les guerres, appelée la Chapelle de l'Hôpital, qui dépendait de la Commanderie de la Magdelaine de Dijon ; qu'avant que la chapelle fut ruinée, le fermier de l'hôpital payait par an, au curé de Sacquenay, neuf livres pour dire la messe tous les samedis. Que, dans la rue des Marois, proche la croix, il y a un enclos, dans lequel sont les vestiges d'une vieille chapelle ruinée dès longtemps, sous laquelle est une grande voûte ; qu'il y avait un enclos de six journaux, dit le Clos de l'Hôpital, maisonné de vieilles murailles, et tenant aux vieilles masures de l'hôpital ; que le commandeur possédait une pièce de terre au climat des Hayers, proche la Belle Pierre, tenant de côté au haut chemin. (Terrier de Sacquenay).
Cet article de la Belle Pierre se trouve consigné dans une déclaration des biens de l'hôpital de 1652.

Les habitants déclarèrent au terrier de 1670, qu'il appartient au commandeur de la Magdelaine de Dijon, à cause de l'hôpital de Sacquenay, un enclos, à présent en ruine et masures, appelé le Clos de l'Hôpital, situé en la rue des Marois, qui était autrefois fermé de murailles, et y avait un appartement pour le commandeur, des granges et hébergeages pour les rentiers ; qu'au milieu de cet enclos, il y avait une chapelle sous le nom et invocation de Saint Jean-Baptiste, qui est le lieu de la maison seigneuriale, les bâtiments entièrement ruinés ; qu'il n'y reste que quelques vieux vestiges, à cause des guerres qui ont ravagé le pays. Dans la déclaration des biens de cet hôpital, les habitants disent que dans la rue des Marois, proche la croix, où est le Clos de l'Hôpital, dans lequel sont les vestiges d'une chapelle et bâtiments ruinés dès longtemps, que sous cette chapelle est une voûte, et contre ce clos une autre propriété de six journaux, appelée le Clos de l'Hôpital, et une autre propriété de quatre journaux, aux Montans, proche le Moulin à Vent. (Terrier de Sacquenay).

Si les croisades ont été un fléau pour la noblesse française et le peuple qui l'avait suivie, il en est résulté quelques avantages. Ces voyages lointains ont fait reparaître les arts, les sciences, le commerce ; on apprit l'usage inconnu des moulins à vent, la coutume des habits longs ; les églises s'enrichirent de reliques vraies ou fausses, etc.

En 1674, le procureur du roi du bailliage de Langres fit saisir les revenus de l'hôpital, entre les mains du fermier, pour sûreté des réparations à faire aux bâtiments et chapelle qui étaient ci-devant construits sous le titre de Saint Jean-Baptiste, et les sommes y être employées tant au service divin qu'à recevoir les pauvres à cet hôpital. Le commandeur Languet forma opposition à la saisie ; il produisit des titres de donation sous charge. Il fut jugé, le 20 novembre 1675, que le sieur Languet serait renvoyé, pour les réparations des bâtiments et chapelle, à la charge de faire faire et continuer les services accoutumés en l'église de la Magdelaine de Dijon, dont il certifiera le procureur du roi et le commandeur condamné aux dépens. (Terrier de Sacquenay).
M. Boudot — Notice sur Sacquenay et son l'Hôpital. Mémoires de la Commission des Antiquités du Département de la Côte-d'Or, page 45. Années 1835 et 1835. (Livre numérique Google)

Hôpital de Sacquenay
A Sacquenay, les Hospitaliers, avec le produit des dons que leur avait fait Milou du Fossé, chevalier, avaient fondé un établissement dans ce lieu alors traversé par l'ancienne voie romaine de Langres à Genève. Un petit domaine formait la dotation de cet hospice.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.


Servanges   (21)

Fief de l'Hôpital de Servanges
Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Canton: Beaune, Commune: Tailly — 21


Domus Hospitalis Servange
Fief de l'Hôpital de Servanges


— Ce fief fut donné aux Hospitaliers en 1199, avec une chapelle et une grande métairie.
— Servanges, ancienne grange des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, avec chapelle, dépendance de la commanderie de Beaune.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Servanges


Ferme sur la commune de Tailly
— Ancienne grange des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, avec chapelle, dépendant de la commanderie de Beaune.
— Hospitalarii de Salvanges, 1199 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1224)
— Hospitalis de Servoinges, 1277 (Abbaye de Cîteaux, H 470)
— Servenges, XIIIe siècle (Orbituaire de Notre-Dame de Beaune, folio 62 rº)
— Servanges, 1322, fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Servange, 1572 (Ibidem, H 1224)
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Servange


La maison de Servange (3) appartenanz à ladite maison de Beaune.
Premèrement hay le gaynage de 2 charrues prisées 20 livres.
Item 20 soitures de pré; la soiture 8 s. valent 8 livres.
Item 40 ouvrées de vignes, l'ouvrée 2 s. valent 4 livres.
Item que en dimes que en rantes par an 10 bichets de froment, le bichet 15 s. valent 7 livres. 10 s.
Item en menues censives 30 s.
Item en rantes d'avoine 4 bichets, le bichet 4 s. valent 16 s.
Item hay en ladite maison bois par la nécessité de ladite maison tant seulement.
3. Servanges, commune de Tailly, Côte-d'Or, Ce lieu fut donné aux Hospitaliers en 1199. Archives de la Côte-d'Or.
On trouve près de Tailly, L'Hôpital de Meursault.


Sombernon   (21)

Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Canton: Dijon-Ouest - 21


Domus Hospitalis Sombernon
Domus Hospitalis Sombernon


La maison de Saint Bernoin (3) apartenanz à ladite maison de Beaune :
Premèrement le gaynage d'une charrue en chétif leu qui doit tierce et dime prisée 100 s.
Item 4 soitures de pré, la soiture 5 s. valent 20 s.
Item 2 boisseaux de cheveny de rante par an 2 s.
3. Sombernon. Il y a une commanderie de l'Hôpital au-dessus de Sombernon, carte de Cassini


Thoreilles-le-Defend   (21)

Domus Hospitalis Thoreilles-le-Défend
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Arnay-le-Duc, commune: Viévy — 21


Domus Hospitalis Thoreilles-le-Défend
Domus Hospitalis Thoreilles-le-Défend


En 1271, Ponce de Saulx, chevalier, et sa femme Isabelle, dame du Défend, donnent aux Hospitaliers de Champignolles des rentes en bleds assignées sur les fonds qu'ils possédaient à Thoreilles.

La commanderie de Beaune, eu outre des membres décrits ci-dessus, possédait un tiers des seigneuries de « Painblanc », de « Pasquier » et de « Villeneuve-les-Voudenay », des rentes en grains assignées par l'un de nos ducs sur le « meix de l'hôpital de Velars », près Pouilly-en-Auxois, sur les moulins de « Bourguignon, d'Aignay et Badet », près Beaune sur la rivière de « la Bouzoise », des droits de dîmes sur « Thury » et sur « Mursanges », des terres écartées sur « Montceau », « Cussy-la-Colonne » et « Thomirey »; et enfin des rentes en vin sur « Vollenay », « Bligny-sous-Beaune » et « Pernant. »

Fond de la commanderie de Beaune H 1224: Tarreilles, Terrreilles, 1272.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Thoreilles-le-Défend, hameau sur la commune de Viévy.
— Torrelle, 1265 (La Ferté, H 567)
— Tarreilles, 1272 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1224)
— Thorroille, 1275 (La Ferté, H 567)
— Tourroilles, 1327 (Ibidem)
— Torrailles, 1331 (Ibidem)
— Tourrailles, 1345 (Ibidem)
— Terroilles, 1397 (B 11513)
— Torroilles, 1442 (B 11515)
— Torroillot, 1461 (B 11517)
— Torroillottes, 1470 (B 11518, folio 148 vº)
— Toirillotte, 1574 (C 5128 bis, folio 57 vº)
— Thoralles, Thorelles, 1578 (B 10671)
— Theurrailles, 1625 (C 4739, folio 18 vº)
— Thorey le Deffend, Thoreille le Deffend, Thureil le Deffend, 1689 (B 10871)
— Thoreil-le-Défend, 1783 (Nouveaux Etats Généraux, folio 332 vº)
— Toreille-le-Deffend, XVIIIe siècle (Carte de Cassini)
— Thoreilles et le Deffend sont distincts.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


Velard   (21)

Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Commune: Pouilly-en-Auxois - 21


Domus Hospitalis Vélard
Domus Hospitalis Vélard


La maison de Villers (2) appartenanz à ladite maison de Beaune.
Premèrement le gaynage d'une charrue en chétif leu prisée 100 s.
Item 8 soitures de pré, la soiture 5 s. valent 40 s.
Item en rantes d'argent par an 14 livres.
Item en rantes d'avoine par an 14 bichets, le bichet 4 s. valent 56 s.
2. Vélard, commune de Pouilly-en-Auxois, Côte-d'Or.


Vernoy (Le)   (21)

Département: Côte-d'Or, Arrondissement et Canton: Beaune-sud, Commune: Sainte-Marie-la-Blanche — 21


Domus Hospitalis Vernoy
Domus Hospitalis Vernoy


— L'Hôpital Le Vernoy, seigneurie, qui dès 1141 appartint aux Hospitaliers.
— Le moulin de ce lieu leur fut donné en 1260, par Barthélémy de Combertaut, et, en 1322, un autre donateur y ajouta des terres.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Le Vernoy, non Levernois, commune de Beaune-sud.
— Capella de Verniaco, 1187 (G 2735)
— Verneiz, 1187 (G 2735)
— Verneiz, 1189 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Verneium, 1195 (Saint-Etienne de Beaune, H 1077)
— Vernectum, 1198 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Lou Vernoi, 1235 (Maizières, H 610)
— Le Verboy subtus Bernam, 1253 (Cîteaux, H 470)
— Verneyum subtus Belnam, 1277 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— La vile du Vornoy, et est li dite vile es Hospitalex de Beaune, 1285 (B 11525)
— Vernei, XIIIe siècle (Obituaire Notre-Dame de Beaune, folio 84 vº)
— Vernetus, XIVe siècle, avant 1312 (Longon, pouillés, I, 79)
— Le Vernoy près de Beaune, 1376 (Archives Nationales, JJ 319, folio 59 rº)
— Le Vernoy, 1385 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Le Vernoy ou Saint-Jean-de-Vernoy, 1783 (Nouveaux Etats Généraux, folio 156 vº)
— Le Vernois-sur-la-Bourgeoise, an X (Arrêt du 17 vendémaire)
— En 1789, Le Vernois dépendaint de la province de Bourgogne, baillage de Beaune. Son église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, était le siège d'une cure du diocèse d'Autum, archiprêtré de Beaune, à la présentation du chapitre de Beaune.
— La Seigneurie appartenait à la commanderie de Beaune possession des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.

Le Vernoy


La maison du Vernoy (1) appartenant à ladite maison de Beaune.
Premèrement hay le gaynage de 2 charrues prisié 20 livres.
Item 20 soitures de pré, la soiture prisée 8 s. valent 8 livres.
Item que en rantes, que en foins, que en molins par an 24 livres.
Item en tailles 20 livres.
Item en cens et autres menues rantes 7. livres.
Item ou disme des aulx 60 s.
Item vaut le patronage de l'iglise par an 60 s.
Item en rante de froment par an 19 bichets froment, le bichet 15 s. valent 14 livres. 5 s.
Item 200 bichets d'avoine de rante par an, le bichet 4 s. valent 40 livres.
Item la justice puet valoir par an 70 s.
1. Le Vernoy, canton de Beaune sud, Côte-d'Or. Ce lieu appartenait déjà aux Hospitaliers en 1144. Archives de la Côte-d'Or.


Vernusse   (21)

Domus Hospitalis Vernusse
Département: Côte-d'Or, Arrondissement: Beaune, Canton: Arnay-le-Duc, Commune: Champignolles — 21


Domus Hospitalis Vernusse
Domus Hospitalis Vernusse


La seigneurie de Vernusse, ainsi qu'une partie des forêts qui l'avoisinent, et un moulin étaient avenus aux Hospitaliers, une partie par donation de Girard de Saudon, en 1224, et de Humbert Furbaut, en 1239.
Le reste avait été acheté par eux sur Hugues d'Ivry, chevalier, qui en sus leur fit don de ses droits de dîmes sur ce village, en considération, est-il dit dans la charte, des oeuvres de charité sans nombre qui avaient lieu en leur sainte maison de l'hôpital de Champaignolles.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

Vernuse, hameau sur la commune de Saint-Pierre-en-Vaux.
— Varnuces, 1225 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1219)
— Varnuceys, 1236 (M. Delaville Le Roulx, cartulaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, tome II, page 502, sous le nom du Vernois)
— Vernuces, 1282 (H 10482)
— Varnuesses, 1283 (Fonds de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Varnuce, 1330 (Ibidem)
— Vernonce, lisez Verneuce, 1391 (B 11528)
— Vernuce, 1431 (B 11532)
— Verneusse, 1463 (Fond de la commanderie de Beaune, H 1226)
— Verneuse, 1574 (C 5128 bis, folio 19 rº)
— Vernuz, 1631 (B 10729)
— La Veneuse, 1657 (C 5208, folio 18 vº)
— Vernus, 1679 (Terrier de la commanderie de Beaune, tome II, folio 153 rº)
— En 1789, Vernusse, qui était en Bourgogne, baillage d'Arnay-le-Duc, mais anciennement du baillage de Beaune, dépendait alternativement de la paroisse de Saint-Pierre-en-Vaux et de celle de Thury.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or, rédigé par Alphonse Roserot. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXXIV.


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